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Nicolas Vaude

Quelques photos choisies, extraits préférés, articles de presse. Un site très personnel fait de souvenirs et de traces…

Molière 1998 de la Révélation théâtrale, Nicolas Vaude est né le 24 Juillet 1962 à Paris. Il est l’arrière petit fils du grand violoniste Jacques Thibaud, par sa mère, relieuse de livres. Sa vocation théâtrale est née très tôt, à 12 ans, grâce au Concours inter-scolaire de Versailles, où il côtoie Denis Podalydès et Didier Long. A 18 ans, il entre au cours de Jean Darnel au théâtre de l’Atelier auprès de Nicolas Briançon et Valéria Bruni-Tedeschi, avant d’intégrer L’ENSATT rue Blanche ( dans la promotion d’Irène Jacob et Pierre Cassignard ), où il sera l’élève de Brigitte Jacque-wajeman et surtout de Stuart Seide.

Il a la chance inouïe de débuter à La Comédie des Champs-Élysées dans Nicolas Vaude « Clérambard » de Marcel Aymé, choisi par Jean Pierre Marielle et Danièle Lebrun, dans le rôle magnifique du Vicomte ( nomination  catégorie Révélations  aux Molière 87 ).

Les années se succèdent avec Pierrot dans « Dom Juan », aux Bouffes du Nord ( mise en scène Jean Luc Moreau ), Néron dans « Britannicus » ( aux côtés de Geneviève Casile ), Trofimov dans « La Cerisaie » de Tchékhov ( avec Isabelle Carré ) mise en scène Jacques Rosny, Treplev dans « La Mouette », aux côtés de Christine Citti, Danièle Lebrun et Michael Lonsdale ( mise en scène de Michel Fagadau ) et « La demande en Mariage » de Tchékhov encore, Prix Jean Marais 1991.

Quoat-Quoat Audiberti - Mise en scène Marcel Maréchal

En 1992, il rencontre Marcel Maréchal avec lequel il jouera « Falstaff » de Shakespeare Novarina, « Quoat Quoat » d’Audiberti et « Le Père Humilié » dans la trilogie de Claudel ( avec Isabelle Carré de nouveau ).

En 1995, dans une mise en scène d’Annick Blancheteau, il obtient le Prix Jean Jacques Gautier pour « Un Inspecteur vous demande » de Jean Baptiste Priestley, dans le rôle du fils taciturne et alcoolique, aux côté de Marie-France Mignal, André Falcon et d’Yves Robert, avec lequel il se lie d’amitié.

En 1998, il reçoit le Molière de La Révélation théâtrale, en interprétant le rôle de Sebastien dans « Château en Suède » de Françoise Sagan, aux côtés d’Agnès Soral, Marie France Mignal, François Vincentelli et Mama Prassinnos. Sa rencontre avec Françoise Sagan le marquera à vie.
En 1999, il jouera 270 fois « Le Bel air de Londres » de Dion Boucicault, au théâtre de la porte Saint Martin, avec Robert Hirsch, Marina Hands et Constance Dollé, dans une mise en scène d’Adrian Brine…

…En 2000, après avoir traversé une « mer de chagrin » consécutivement au décès de ses deux parents, il entreprend, sous les conseils du grand claveciniste Olivier Baumont, de mettre en scène « Le Mariage Forcé » de Molière, avec la musique de Lully, donc sur instruments anciens. Première mise en scène. Sganarelle est joué magnifiquement par Nicolas Marié.
Toujours grâce à Olivier Baumont et sous la houlette du metteur en scène Jean Pierre Rumeau, ils bâtissent, avec Nicolas Marié, une nouvelle adaptation du « Neveu de Rameau » de Diderot, en partant du manuscrit original de Diderot, précisant la présence d’un Clavecin au café de la Régence. L’axe de la mise en scène de Jean Pierre Rumeau est celle de l’incarnation d’un véritable équilibre entre Lui et Moi, et du rapport à la musique. Clochard céleste, bouffon… et surtout musicien raté.
Le spectacle sera créé en 2001 au théâtre du Ranelagh, il sera joué près de 575 fois… et fêtera bientôt ses 20 ans. Fous de Diderot, ils seront les seuls, avec Le Ranelagh à fêter le bicentenaire de l’écrivain des Lumières, en créant, en Septembre 2013, un Festival Diderot, où il mettra en scène « La Religieuse » (texte féministe avant la lettre selon lui…) avec Christelle Reboul, Marie Laurence Tartas, Frédéric Andrau, et Christine Plubeau à la viole de gambe, adaptation signée des deux comédiennes. Stéphanie Tesson le choisira deux fois pour son plus grand bonheur : dans « Fantasio » de Musset et dans « Amphitryon » au théâtre de Poche.
Nicolas Vaude
Avec Nicolas Briançon, ils triompheront dans « Le Menteur » de Corneille au théâtre Hébertot en 2002, et dans « Pygmalion » au Comédia, aux côtés de Danièle Lebrun et Barbara Schulz. En 2017, Léonie Simaga mettra en scène les deux Nicolas dans « Pour un oui pour un non » de Nathalie Sarraute.

En 2006, Florian Zeller écrit pour lui ses deux toutes premières pièces de théâtre « L’Autre » et « Le Manège », avant de lui confier le rôle du frère amoureux de sa soeur dans « Elle t’attend » en 2009, aux côtés de Laetitia Casta et Bruno Todeschini.
Il sera nommé aux Molières en second rôle pour « Elle t’attend ».

Avec Claude Rich, il crée « L’Intrus » d’Antoine Rault, mis en scène par Christophe Lidon. De Pinter, il jouera « La Collection », mise en scène Thierry Harcourt, avec lequel il créera la pièce de Gilles Costaz « L’île de Vénus » avec Julie Debazac. Salle Réjane, il crée aussi la dernière pièce d’Arnaud Bédouet « Localement agité », aux côtés de Lisa Martino, Anne Loiret et Thierry Frémont.

En 2020, il met en scène et joue « Le Misanthrope », au théâtre du Ranelagh, aux cotés de Nathalie Boutefeu, Chloé Lambert, Laurent Natrella, Pierre Val, Raphael Duléry… et la jeune Clara Artur.Nicolas Vaude

Au Cinéma, Jérôme Sale le choisit pour être le majordome des « Largo Winch » 1 et 2, avec Tomer Sysley, Sharon Stone et Laurent Terzieff. Rôle magnifique. Christian Clavier et Jean Marie Poiré lui demanderont d’incarner Robespierre dans « Les Visiteurs 3 », aux côtés de Sylvie Testut, rôle qu’il dit avoir adoré pour son aspect terrifiant et comique.
Il est aussi le Voisin dépressif de « Boule et Bill ». A la télévision, il jouera dans près de 35 films, dont « Les Moissons de L’Océan » de François Luciani, avec Danièle Lebrun, Olivier Sitruck, Dominique Guillo et Florence Darel, rôle pour lequel il obtiendra le Prix d’interprétation masculine aux Rencontres internationales de Reims ; et 6 fois avec Jean-Daniel Vérhaeghe ( « Les Thibault » et « Les Pasquier » notamment ).

Il dit rêver son métier comme un musicien, recherchant des partitions toute une vie, refusant l’idée d’un métier soumis au désir de l’autre, et adorant ce travail de solitaire en secret avec les textes, avant de pratiquer un art collectif, ou chacun « est l’artisan d’un ouvrage qui nécessite beaucoup de temps… et un soin infini » … et vouloir se fier au hasard.

1ére page du manuscrit du 'Neveu de Rameau', Diderot